Agnès Cerighelli, exclue de La République En Marche en septembre 2018 et candidate à la mairie de Saint-Germain-en-Laye, a été condamnée pour injures homophobes en raison de deux messages publiés les 28 et 29 mars 2019.
Dans le premier, elle parle des "activistes LGBT" comme d'un"lobby infâme et pervers" . Dans le second, elle compare le"rainbow flag", symbole des militants LGBT, au port de l'étoile jaune imposé par Heydrich aux Juifs en 1941.
Agnès Cerighelli a, en revanche, été relaxée des chefs de"provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l'orientation sexuelle" pour un message du 25 mars 2019 dans lequel elle qualifiait le "lobby LGBT " de"secte" faisant usage"du mensonge et de la propagande" pour faire avancer sa cause.
L'élue va se voir contrainte de publier le jugement sur son compte Twitter et de supprimer le tweet du 28 mars sous trois jours, celui du 29 mars ayant déjà disparu.
Enfin, Agnès Cerighelli doit verser 1.000 euros de dommages et intérêts à chacune des cinq associations jugées recevables par le tribunal.
Des démêlés judiciaires qui vont se poursuivre "Agnès Cerighelli a construit sa carrière politique en diffusant des propos de haine contre les homosexuels et les musulmans sur les réseaux sociaux", a réagi Etienne Deshoulières, avocat de l'association Mousse.
|